Vacances en Dordogne : Sarlat La Caneda, La Roque Gageac et Beynac
Allez en route après une bonne nuit de sommeil au calme.
Ce matin nous arrivons vers 11H à Sarlat La Caneda, capitale du Périgord Noir.
Sarlat est une ville d’art et d’histoire est connue pour sa concentration exceptionnelle de monuments historiques au m². Inscrite dans un triangle d'or entre Dordogne et Vézère qui l'enserrent comme un delta, Sarlat, capitale du Périgord Noir, noir comme la truffe - le diamant noir - ou comme les chênes verts qui couvrent ses coteaux ou encore la terre fraichement labourée de ses vallées fertiles, semble vraiment avoir été bénie des dieux.
On passe devant une des tours qui étaient les anciennes portes de la ville. Une fois garé on trouve un raccourci qui passe devant un grand et beau bâtiment rénové dont le Centre Culturel et des Congrés.
On arrive par ce grand portail est on se dirige vers la citée médiévale.
La célèbre statue des 3 oies.
Il y a beaucoup de monde dans les restaurants et il va falloir en trouver un pour déjeuner.
Jean Nouvel, architecte mondialement connu, réhabilite l’ancienne église Sainte Marie en marché couvert avec des portes grises immenses. Depuis sa jeunesse, celui qui reçut le prix Pritzker en 2008 aime parcourir les ruelles de Sarlat. C'est là qu'il dit avoir attrapé le virus de l'architecture. Jean Nouvel a beaucoup de projets pour cette ville et souhaite en faire une "ville médiévale du XXIème siècle". Il a conçu un ascenseur panoramique dans le clocher de l'église Ste Marie. Une fois au sommet, à 30 m du sol, les paroies entièrement vitrées invitent à contempler Sarlat à 360°.
On se pose enfin pour déjeuner, le foie gras en entrée est délicieux, il sera suivi de manchons de canards confit accompagnés de pommes salardaises et d'un gâteau aux noix nappé de chocolat sur un lit de crème anglaise.
Sur cette terre du " Bien Vivre ", dans un esprit convivial, les recettes paysannes se sont transmises de génération en génération et ont contribué à une réputation gastronomique qui justifie à elle seule l'afflux des visiteurs du monde entier.
Tout repas périgourdin se doit de commencer par un tourin blanchi, soupe à l'ail ou à l'oignon, mijotée à la graisse d'oie et aux œufs enrichie d'oseille ou de tomate, le tout servi accompagné de tranches de pain. Fortement poivré, il était servi autrefois -et encore aujourd'hui- aux jeunes mariés ! Puis vient le foie gras ou le pâté de foie et l'omelette aux cèpes ou aux truffes. En plat de résistance, un confit d'oie aux pommes sarladaises s'impose (pommes sarladaises : pommes de terre sautées, à la graisse d'oie, aillées et persillées et accompagnées de cèpes). Une salade à l'huile de noix est ensuite proposée suivie d'un cabécou – petit fromage de chèvre. Et pour le dernier petit creux, un gâteau aux noix (meilleur encore nappé de chocolat et servi avec une crème anglaise) ou une coupe de fraises feront l'affaire…
On a croisés des Templiers et Erwann en les voyant a demandé où était le Roi !!
La Lanterne des Morts.
Puis nous partons vers La Roque-Gageac.
En Périgord Noir, blotti entre la falaise et la rivière, en plein sud, le village jouit d’un climat d’une douceur particulière qui a permis l’aménagement d’un jardin exotique. Les maisons dorées aux toits de lauze ou de tuiles brunes se mirent dans les eaux de la Dordogne où passaient, au XIXe S, les fameuses gabares chargées de marchandises.
Pour arriver en début de soirée à Beynac-et-Cazenac.
A 10 km au sud-ouest de Sarlat, sur les bords de la Dordogne, Beynac-et-Cazenac dévoile son imposant château, autrefois assiégé par Richard Cœur de Lion, au pied duquel se reposent les maisons aux toits de lauze et aux façades blondes. Aux abords du château, la cité médiévale au pavage ancien s’organise autour d’une enceinte dotée de portes fortifiées.
Certains artistes ne s’y sont pas trompés et ont adopté Beynac comme lieu de résidence ou de villégiature : Pissaro, Paul Edouard, Henri Miller ou le créateur du bonhomme Michelin, le Bibendum : O’Galop.
Le petit village de Beynac en Périgord, l’un des plus beaux villages de France, s’accroche au rocher percé de cavernes, l’entourant de ses ruelles hantées par un passé millénaire. Il faut aller chercher dans le silence de ses pierres les réponses aux questions que
l’on se pose quant à nos racines et découvrir le temps ou les paysans, tisserands et vanniers, pêcheurs et gabarriers, animaient la vie des campagnes et des bords du fleuve Dordogne.
Rivière, village et château : tel est le trio magique de la rencontre de Beynac, depuis ses origines jusqu’à nos jours. La forteresse médiévale a succédé aux civilisations qui ont habité le plateau calcaire, situation
unique pour surveiller et contrôler cet axe de circulation et d’invasions.
Aujourd'hui nous n'avons pas beaucoup roulé : 100 kms, alors que nous avons fait depuis vendredi : 718 kms.